Alors que la sécurité et la souveraineté des données stockées dans le cloud restent un des principaux challenges des prochaines années pour les organisations, 2021 verra une accélération des tendances en matière de data management.
Nous assisterons notamment à une utilisation croissante de l'archivage dans des scénarios d'infrastructures hybrides, un mélange d'infrastructures sur site et cloud accéléré par les impacts de la crise COVID. Prospective sur les tendances des prochains mois après ce changement de paradigme!
De nombreuses organisations cherchent à s’adapter pour faire face aux nouveaux usages provoqués par la crise sanitaire, en essayant par exemple d'exploiter leurs systèmes d'archivage actuels pour adopter de nouveaux workflows dans :
Les entreprises recherchent également des solutions pour adapter leurs outils et processus de production tout en visant à réduire les CAPEX / OPEX (dépense d’investissement et dépense d’exploitation) :
Il faut néanmoins garder à l’esprit que la gestion des données dans le cloud ne consiste pas à avoir une plateforme ou une infrastructure spécifique, mais à choisir la solution la mieux adaptée à la tâche à accomplir.
Dans certains cas, il ne s'agit pas du tout du cloud, mais de systèmes sur site ou même de systèmes de type legacy. C’est pourquoi, dans un environnement complexe et hétérogène, les entreprises devront continuer de s’efforcer d’avoir une approche indépendante vis-à-vis des fournisseurs de façon à réduire au maximum les angles morts et les surprises de sortie de contrat.
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En 2021, non seulement la tendance aux données non structurées continuera d'alimenter des utilisations telles que l'IOT, la simulation, etc. mais elle deviendra prédominante. Il faudra, pour cela, que les solutions d'archivage et de gestion des données non seulement prouvent qu'elles peuvent s'adapter aux volumes exponentiels, mais aussi qu'elles sont suffisamment souples pour s'adapter à de multiples scénarios complexes dans des environnements hétérogènes sur plusieurs sites. Or, il n'est pas rare que les entreprises soient enfermées dans de multiples silos spécifiques à des solutions toutes plus ou moins critiques pour l’entreprise. Chacun de ces silos étant lourds et complexes à faire évoluer.
Le risque est que, face à la nécessité d'évolutions rapides, les organisations utilisent des solutions rigides ou fassent des choix essentiellement basés sur le coût. Si cet impératif est certes prédominant, il ne peut être le seul critère : les entreprises devront s'efforcer de conserver une flexibilité maximale en matière de stockage et d'éviter le vendor lock-in ( verrouillage fournisseur) en s'assurant d’avoir la possibilité de migrer toute ou partie de leurs données depuis le cloud envisagé vers un stockage sur site (bande, disque) ou un cloud privé) à tout moment. Cette infrastructure hybride concernera d’ailleurs encore toujours plus d’entreprises (75% en 2021 selon Gartner), notamment avec les questions de gouvernance et de souveraineté qui les pousseront à rapatrier ou conserver une partie de leurs données sur site.
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Aux vues de l’année 2020, Il est probable que le nombre de cyberattaques visant les données de sauvegarde et d'archive ne fera qu'augmenter en 2021. Cette augmentation continuera à avoir un impact critique sur la continuité de l’activité et la préservation des actifs à long terme. Cet impact s'étend à l'ensemble des flux de travail de l’organisation : de la préparation et de la planification à l'exécution des tâches de protection des archives. Le respect des meilleures pratiques sera plus que jamais essentiel pour y faire face. Parmi elles, la bonne gestion des copies multiples disséminées sur différents supports nécessitera la mise en place d’audit de vulnérabilité et de gestion des accès appropriés.