Atempo’s GDPR-ready data protection solutions
Le train du RGPD est sorti de gare.
Où cela laissera-t'il mes données client?
Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est entré en vigueur le 25 Mai 2018.
Ce règlement ambitieux et très médiatisé a pour but d’adapter la protection des données personnelles des citoyens européens aux nouvelles réalités du monde numérique. Toutes les entreprises de l’UE sont concernées ainsi que toutes les entreprises non-européennes traitant des données de citoyens de l’UE.
Le droit à l’oubli, le droit à la modification de ses données, les restrictions en matière de collecte et de stockage des données et plus généralement le respect de la vie privée des citoyens européens sont au cœur du projet du RGPD. L’UE s’est par ailleurs dotée de pouvoirs importants pour faire respecter cette réglementation.
Il existe de nombreux articles détaillant les enjeux, les contraintes et les pénalités pour tout manquement à ce règlement. Nous sommes tous concernés -des TPE aux grands comptes- en Europe mais aussi en dehors des frontières dès lors que les données personnelles sont d’origine européenne. La présente tribune n’a pas pour objet de rajouter une énième voix à ces discussions. Elle vise plutôt à expliquer les enjeux du RGPD vis-à-vis de la protection des données en générale et des sauvegardes en particulier.
Notons que les 11 chapitres et les 99 articles du RGPD n’adressent pas explicitement le sujet de la sauvegarde. Il adresse les pratiques nécessaires pour bien traiter les données personnelles. Ce traitement inclut la collecte, la modification, l’utilisation, la confidentialité, la structuration et la conservation des données. Implicitement, nous pouvons considérer que la sauvegarde fait partie de la conservation (Article 4).
L’article 32 impose aux responsables du traitement des données (et à tous les sous-traitants) de mettre en œuvre des « mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un niveau de sécurité adapté au risque ».
Ces mesures incluent :
Nous sommes ici au cœur du sujet. Voici les piliers d’une conformité et des obligations que toute solution de sauvegarde devrait respecter :
Le RGPD prévoit que tout citoyen a la possibilité d’accéder, modifier et effacer ses propres données personnelles. L’organisme qui traite ces données doit pouvoir les localiser puis les modifier, les effacer et les déplacer si besoin. Depuis un stockage primaire, ceci est typiquement assez simple. S’agissant d’une sauvegarde des données, les choses peuvent se compliquer. Est-il par exemple si simple d’effacer des tables dans une base de données qui se trouvent sur une ou plusieurs bandes LTO dans un coffre-fort ?
Accéder et modifier chaque exemple d’une donnée client sur plusieurs supports relève parfois du défi et pourrait s’avérer très coûteux. Une donnée personnelle est souvent copiée et donc multipliée au sein de plusieurs stockages et sauvegardes (locales, distantes, sur disque, sur bande, dans le Cloud…).
Au vue des contraintes et des recommandations du RGPD, une réponse pragmatique consisterait à mettre en place :
La certifications RGPD n’existe pas encore. Mais il abonde de bonnes pratiques. Parmi ces pratiques, il y a une maîtrise de toute la chaîne de sauvegarde via une solution centralisée et unique ce qui permet d’assurer aussi bien la protection des données sur les postes de travail que dans les data centers. Autre dimension, la capacité à rechercher des données à sauvegarder dans les fichiers non-structurés.
Que vos données clients soient non-structurées (fichiers, images, emails etc.) ou structurées (bases de données) ou un mélange, le RGPD impose que votre infrastructure de protection et de stockage possède :
Pour les éléments clés de cette loi, en particulier en ce qui concerne la gestion de la confidentialité des données, veuillez visiter le site officiel du RGPD. De la documentation sur le GDPR peut être trouvée ici.
Pour plus d'aide sur la façon dont Atempo peut jouer un rôle dans votre conformité au RGPD, veuillez nous contacter ici.